*Madame*

Ô gente dame
Vous qui d'un seul regard

Avez damné mon âme

Vous qui troublez mes nuits

De votre parfum suave

Qui partout me suit
∞
Madame

J'ai en moi des idées

De vous de soie et de dentelles

Qui me font tourner la tête

Et m'empêchent de respirer

Je suis damné
∞
Ah ! Madame

De vous à moi

Je vous le dis

Juste un baiser de vous

Me rendrait encore plus fou

Et voilà que j'imagine tout

∞

Une nuit à Rome

Et vous dans mes bras

A vous abandonner à moi
Ô Madame
Acceptez, acceptez donc cette folie

Partons ensemble, je vous supplie
∞
Madame

Je ne peux oublier ce baiser volé
Il m'a marqué à tout jamais

Vous êtes ma muse, ma bien aimée

Dites oui, j'en serai honoré

Dites oui et partons pour l'infini

                                                                   Votre tout dévoué

LD © Elea Laureen
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DPP 6468-37022

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Brume

C'est dans l'obscure pénombre

Les soirs d'incertitude

Quand vous craignez votre ombre

Vos doutes en amplitude

Que vos pensées s'affolent

A l'aube d'un mauvais rêve

Vos neurones extrapolent

Le monde des ténèbres

Votre conscience est sourde

Et les reproches fourbes

La sentence va tomber

Il faudra bien payer

Soudain, elle apparaît

En sa nébulosité

Clair-obscur éblouissant

Le regard vous jugeant

Alcade de la lune

On l'appelle 'Brume'

Vêtue d'un voile de papillons

La déesse donne le frisson

Elle est de sortie ce soir

Se faufilant dans le brouillard

Elle vient pour toi, trouillard

Ton âme sent le cafard

De ta médisance à outrance

Elle se régale d'avance

Te cacher, quelle importance !

Elle t'a déjà trouvé

Elle a le feu sacré

Pauvre lépidoptère damné

Rien ne sert que tu te terres

Tu seras le prochain

Épinglé, sur son voile satin

Brume n'a pas d'états d'âme

Étonnante créature abyssale

Elle apparaît troublante

Et repart dans son antre !

LD © Elea Laureen 09.01.18

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C'est la seule chose qui Compte !

Des années yéyé

Où elle m'a bercée

A salut les copains

On connait tous le refrain

Ma jeunesse, mon adolescence

"Ma déclaration d'amour" naissante

Quand, "si, maman, si"

Me fait comprendre

Qu'ainsi va la vie

France Gall a alimenté

Toutes mes mélancolies

De ses si belles mélodies

Quand elle chante "Résiste"

Il faut que je persiste !

Et quand j'entends

"Evidemment"

Tout est dit en chantant !

Mais "Ella, elle l'a"

Ce tout petit supplément d'âme

Sublimant son incroyable charme

Ce don d'elle qui la rend belle

Quand elle parle des choses simples

Le bonheur qu'on se donne

Pas de peine, on pardonne

"C'est la seule chose qui compte"

Une vie pleine de richesses

La richesse du cœur

Un cœur immense

De sa bienveillance

Quoi que l'on pense

Mais "Comment lui dire"

Toute ma tristesse

"Ce soir, je ne dors pas"

Car elle a quitté la piste

"La groupie du pianiste"

Et dans son paradis blanc

Elle a rejoint ses amours

Pour un monde meilleur

Et les copains d'ailleurs

Gainsbourg, Delpech, Cloclo, Johnny

Dalida, Maurane, Richard Anthony

Tous sont heureux de revoir

France et Michel, ce soir

Et "Là-bas", ils nous sourient

De couler une nouvelle vie

Heureux de s'être retrouver

Bye, ma belle étoile !

Mon hommage à la douce Isabelle, poupée de cire,

poupée de son qui m'a fait vibrer de ses chansons

07.01.17 © Elea Laureen

Tous droits réservés

"Ecoute le bruit de la vie, regarde c'est de la magie"

F. GALL

"1000 Façons de mourir, une seule façon d'être heureux ..."
RIP 07.01.17

Vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=AQVxwSKaj58