C'est dans l'obscure pénombre
Les soirs d'incertitude
Quand vous craignez votre ombre
Vos doutes en amplitude
Que vos pensées s'affolent
A l'aube d'un mauvais rêve
Vos neurones extrapolent
Le monde des ténèbres
Votre conscience est sourde
Et les reproches fourbes
La sentence va tomber
Il faudra bien payer
Soudain, elle apparaît
En sa nébulosité
Clair-obscur éblouissant
Le regard vous jugeant
Alcade de la lune
On l'appelle 'Brume'
Vêtue d'un voile de papillons
La déesse donne le frisson
Elle est de sortie ce soir
Se faufilant dans le brouillard
Elle vient pour toi, trouillard
Ton âme sent le cafard
De ta médisance à outrance
Elle se régale d'avance
Te cacher, quelle importance !
Elle t'a déjà trouvé
Elle a le feu sacré
Pauvre lépidoptère damné
Rien ne sert que tu te terres
Tu seras le prochain
Épinglé, sur son voile satin
Brume n'a pas d'états d'âme
Étonnante créature abyssale
Elle apparaît troublante
Et repart dans son antre !
LD © Elea Laureen 09.01.18
Image du Net
Le sombre nous emporte dans sa cohorte de brumes étouffantes dès que les doutes se mêlent à nos peurs.
RépondreSupprimerBelle progression... texte qui fait mouche.
Merci de votre passage et de votre commentaire avisé que j'apprécie, douce nuit
SupprimerUn texte sublime qui bouleverse l'inquiétude que l'on vit tous, la solitude dans l'amertume derrière la brume, d'un enclume qui nous trahit de ce que nous n'assumons pas !
RépondreSupprimerMerci mon cher Richard, c'est une excellente analyse ! Merci d'être passé mon ami, belle et douce nuit, bises poétiques
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