Ne plus respirer
Ou à peine
S'enfoncer
Dans cette eau saine
Pour oublier
Échapper à cette rengaine
Ce va-et-vient
Qui enchaîne
Ces pensées pleines
Qui se déchaînent
Ces liens bactériens
Qui donnent la haine
Et vous entraînent
Dans une spirale
Infernale
Un dédale cyclonal
La chute colossale
Le plongeon brutal
Est radical
Pour s'isoler
Du bruit, de la lumière
Et apprécier
La douce atmosphère
Enfin retrouver
La paix de l'âme
Dans cette eau calme
Le repos de l'esprit
Endolori
La sérénité du corps
Qui désormais s'endort
Et relâche peu à peu
Le mauvais sort !
✿ღ✿
LD. 17.03.18 © Elea Laureen
Photographie : Mira Nedyalkova sur Art Limited
J'aime plonger mon âme dans les profondeurs abyssales .....
RépondreSupprimerC'est un moment de repos intérieure ! Merci PaT
SupprimerIl y a des moment ou l'on voudrait retrouver la douceur d’exister dans cette eau originelle que l'on a eu l'impudence de quitter pour affronter le traumatisme de la vie.
RépondreSupprimerBonsoir Pierre, oui quoi de plus douillet et intime que le ventre d'une mère ! Si l'on savait ce qui nous attend, la vie n'est pas un long fleuve tranquille ! Merci Pierre, prenez soin de vous mon ami
SupprimerUne descente aux enfers qui se termine au Paradis!
RépondreSupprimerVoyage étonnant.
Il faut avoir connu ce long périple dans l'obscurité et avoir toucher l'indicible pour enfin apprécier la lumière et le "paradis" sur terre ... Merci pour votre commentaire et votre passage, belle nuit à vous :)
SupprimerCe poème me parle particulièrement bien que je ne sois pas sur que la façon dont je le perçois traduise le sens de son écriture. Ne plus respirer n'est pas toujours un acte volontaire et le souffle régulier de la machine qui prend le relais est un bruit qui devient apaisant
RépondreSupprimerAmicalement
Claude
Que voilà une drôle de réflexion ... Je trouve ce bruit de machine plutôt stressant mais tout dépend de quel côté on se trouve, belle soirée Claude
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