mardi 20 juin 2017

*Ce Bleu Fabuleux



Sur cette planète bleue
Parmi les paysages brumeux
Se lèvent des trésors prodigieux
Fibres élogieuses
En fleurs doucereuses
On aime voir la vie en bleu
Qui colore de camaïeux
Et en fait un bien si précieux
A apprécier avec un art minutieux
Entre balades en amoureux
Et baisers langoureux
Levant la tête vers les cieux
Regardez ces nuages cotonneux
Appréciez ce ciel merveilleux
Au travers de ce cristal prodigieux
Tout un espace majestueux
En un ballet cérémonieux
Hélas, un univers périlleux
Au son des bulles mélodieuses
Nous sommes parfois audacieux
Chanceux de cette perle sirupeuse
Aux éclats de lueur radieuse
Se rappeler les jours heureux
Et devant un tableau soyeux
Les sentiments si savoureux
Quand on s'épouse désireux
Dans ce somptueux milieu
Vivent des êtres affectueux
Des animaux mystérieux
Tant de joyaux miraculeux
Mais c'est au fond de tes yeux
Que se cache le plus nébuleux
Des secrets spiritueux
Au fond de nos âmes radieuses
Une terre harmonieuse
D'ondes chaleureuses
Vertigineux
Rendez-vous des Dieux
Silencieux

♡☆♡



© Elea Laureen, 2017
Tous droits réservés

Images du Net

samedi 17 juin 2017

Lassitude

Enracinés dans nos habitudes
Seules nos inquiétudes
Perturbent nos journées


Penser à l'accoutumée
Que tout se suit inlassablement
Sans jamais modifier

La route de nos jours
Qui se cheminent toujours
Les mêmes choses

Mêmes conditions
Mêmes douleurs
La vie est une succession

Rythmée par le temps
Et la mélancolie
Que seul un rayon de soleil

Viendra changer et éblouir
Enfin réchauffer de plaisir
Notre vie alanguir

© Elea Laureen 22.06.2017



Image : portraits double exposition de Nevess 2Tout2Rien

jeudi 15 juin 2017

Le Vide


Jour après jour
Elle encaisse
Comme toujours
C'est l'anamnèse

Ces douleurs incessantes
Ses nuits inexistantes
Font de sa vie un châtiment
Qu'elle cache inlassablement

Cette mérule filamentaire
Qui, dans ses veines meurtries
S'insinue tel du papier de verre
Qui brûle, coupe, déchire, électrise,
Nauséabondes plaies moléculaires

Mais il y a des moments
Ou tout devient tourments
La peau et l'âme sont irritables
Tout en est incontrôlable

Même l'écoute de ses amis
Qui eux aussi n'ont rien compris
Mais s'ils savaient seulement
Comme respirer est un déchirement

Oui, il y a des jours impensables
Ou tout est insupportable
Et ou je rêve de disparaître
Ce besoin de m'isoler, ne plus exister

Cette envie de silence
La paix des anges
Loin de toute offense
Je me concentre

Tétanisée
Toutes fibres contractées
A peine audible, immergée
Je crie, espérant recracher
Ce qui me hante, ces entités !

M'enfermer livide
Dans ce vide ...

© Elea Laureen 14.06.17


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Succès du Blog ...

Black and White

En apesanteur Flottant dans cette lueur En position fœtal Musique Ornah Mental Doucement, je me délie Le mouvement me défi...

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