Les oiseaux se cachent pour mourir
Par delà les efforts et les désirs
La conscience humaine en péril
∞
A se voiler la face, le temps a permis
Que s’étende sur cette Terre
Un fléau plus qu’austère
∞
Franchissant toutes frontières
Une poudre noire et virulente
Disséminant la vague déferlante
∞
L'ombre est fulgurante
Mais à trop tergiverser
La peste s'est envolée
∞
Entre les mots et les pensées
Elle a tôt fait de s'étoffer
S'étendent alors par milliers
∞
Des malades confinés
Ou encore hospitalisés
Quand d'autres préfèrent ignorer
∞
Et jouer avec le feu
Celui qui flambe les poumons
Depuis tous les horizons
∞
Je voudrais qu'ils comprennent
Que chaque vie est précieuse
Autant la leur que la mienne
∞
Je pense à ces milliers de vies
Perdues, parties, si seules
Injustement, sans leur famille
∞
Un sombre envol
Qui me désole
Pour ces oiseaux partis trop tôt
∞
Et qui laisse un goût amer
Face à cette guerre
Sanitaire
Image Tomasz Alen Kopera
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