Jour après jour
Elle encaisse
Comme toujours
C'est l'anamnèse
Ces douleurs incessantes
Ses nuits inexistantes
Font de sa vie un châtiment
Qu'elle cache inlassablement
Cette mérule filamentaire
Qui, dans ses veines meurtries
S'insinue tel du papier de verre
Qui brûle, coupe, déchire, électrise,
Nauséabondes plaies moléculaires
Cette mérule filamentaire
Qui, dans ses veines meurtries
S'insinue tel du papier de verre
Qui brûle, coupe, déchire, électrise,
Nauséabondes plaies moléculaires
Mais il y a des moments
Ou tout devient tourments
La peau et l'âme sont irritables
Tout en est incontrôlable
Même l'écoute de ses amis
Qui eux aussi n'ont rien compris
Mais s'ils savaient seulement
Comme respirer est un déchirement
Oui, il y a des jours impensables
Ou tout est insupportable
Et ou je rêve de disparaître
Ce besoin de m'isoler, ne plus exister
Cette envie de silence
La paix des anges
Loin de toute offense
Je me concentre
Tétanisée
Toutes fibres contractées
A peine audible, immergée
Je crie, espérant recracher
Ce qui me hante, ces entités !
M'enfermer livide
Dans ce vide ...
M'enfermer livide
Dans ce vide ...
© Elea Laureen 14.06.17
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