A la beauté mirifique
Cachée dans les contrées
Verdures et forêts
∞
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D'une tendre timidité
On ne te voit jamais
Dryade, nymphe ou déesse
Ta beauté, en ce lieu foudroie
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Et de ta main, tu caresses
L'arbre ou le chêne
Que ton cœur aime
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Ton âme à jamais
A lui est liée
Riche d'une fidélité
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La pure confiance
En est ta substance
Tu lui voues ton amour
Et chaque nuit tu danses
La ronde étincelle, autour
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La ronde étincelle, autour
∞
Majestueuse et plantureuse
La belle amoureuse
Tu attises les passions
De l'homme en déraison
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Qui pour un seul baiser
De ton souffle d'immortalité
En viendrait à abattre
Ton compagnon de vie
Ce somptueux arbre
Centenaire d'harmonie
∞
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Épousant ainsi
La cruauté de son humanité
Et de l'être, la perversité
© Elea Laureen
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DPP 6520-37157
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