Encore une nuit sans sommeil
Ce réveil qui s’éternise
Ce réveil qui s’éternise
Qui m’épuise lentement
Doucement, inexorablement
Le temps s’écoule inlassablement
Seconde après seconde
Enfermée dans un autre monde
Et cette nuit semble éternelle, cruelle
Tant ma peine est profonde
Pas de veine, encore ces névralgies
Insomnies et douleurs
Je vous connais par cœur
Chaque minute, chaque heure
Ont raison de ma torpeur
Je ne sais plus ce que c’est de poser
La tête sur un oreiller moelleux
Et dormir jusqu’à l’aurore et se réveiller
L’air enjoué et heureux
Je ne connais plus le sens des rêves
D’une nuit sans trêve
Ni des cauchemars même
Et c’est tant mieux d’ailleurs
C’était devenu un rite de malheur
Un signe précurseur !
Désormais, je connais l’ennui de mes nuits sans fin
A me retourner, froisser mes draps de satin
Qui se prolongent comme un couloir temporel
Dans une boucle ascensionnelle
Aspirée dans cette infernale spirale
Le temps s’écoule goutte à goutte
Alors que la douleur gagne en intensité
C’est devenu une telle banalité
Mon sommeil est comme ça
Ça ne changera pas
Plus de rêves pour moi
Moi qui ne dors plus
Combien de temps encore
Avant que lâche ce corps
Inlassablement je ressasse
Les larmes coulent et ça délasse
Puis, le cerveau en ébullition
Dormir il n’est point question
C’est alors l’occasion de sortir le crayon
Quelle drôle d’idée me dira t’on ?
Il faut bien trouver une solution
Pour meubler la situation
Dans cette interminable nuit
Alors, j’écris sans bruit
Finalement, c’est au petit matin
Que je finirai par tomber
Complètement épuisée
Dans les bras de Morphée
06.06.16 © Elea Laureen
Image - https://www;pinterest.com/
Chère Laurence,
RépondreSupprimerJe t'admire de pouvoir ainsi créer, et d'écrire des poèmes aussi beaux que celui-ci entre autres au fil des jours malgré ta souffrance et ton manque de sommeil.
Amicalement.
Sophie Rivière
Merci chère amie, douce poétesse, je suis touchée par ton si joli commentaire, il me va droit au cœur. Au plaisir de te lire Sophie et agréable nuit, tendresse, LM
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