dimanche 30 octobre 2016

Virtuelle



Cette sensation confuse,
Cette inclinaison me désabuse,
Nos conversations sont bien réelles,
Et n'ont rien de superficielles !

Pourtant ce monde virtuel,
Est tout autant visuel...
Je reste perplexe,
Face à cet espace complexe.

Nous communiquons, nous partageons,
Avec cette incroyable organisation,
Mais de l'autre côté de l'écran,
Qui se cache vraiment ?

L'apparence peut être trompeuse,
Sur cette toile mystérieuse,
Car en fin de compte, on se confie,
A des gens biens mais à des fourbes aussi.

Difficile de faire le bon choix,
Au travers de cet environnement,
A tort ou à raison, parfois la déception,
Mais au-delà, il faut rester prudent !

Chercher le vrai du faux,
Dans ce méli-mélo,
Tel une mouche emprisonnée,
Dans une toile d'araignée,
Trouver sa liberté, trouver la vérité !

La réalité du monde virtuel,
N'a pas son pareil,
Pour vous faire croire tout et n'importe quoi,
A vous de raisonner et de faire le bon choix...

Car sa nature peut être perverse,
Il est si facile d'y faire campagne,
Pour régler des comptes à l'adverse,
Mais restez zen, dans votre bulle,
Et laissez de côté les mythomanes !

Elea Laureen © 22.04.16

Image - Google

A l'intérieur



A l’intérieur
Je me sens triste
Envie de pleurer
Ou de m’apitoyer

A l’extérieur
Je suis un vrai pinson
Je chante à l’unisson
Je ris et danse, sans contrefaçon

A l’intérieur
Je suis perdue
Comme superflue
Toujours tendue !

A l’extérieur
J’ondule
Je déambule
Toujours somnambule

A l’intérieur
Je suis tétanisée
Ma tête est crispée
Mon corps parasité...

A l’extérieur
Jolie apparence
Je cache ma souffrance
Et douce est l’ignorance

Pourquoi me direz-vous
Le sourire est si doux
Même si la douleur
Est à l’intérieur

Et il le faut bien
Faire la tête et la grimace
Ne changera rien
Je préfère garder la face

Elea Laureen © 22.03.16


Image du Net


https://www.youtube.com/watch?v=wllBA87F1dg&list=PLASg6wUYZVJhr7rquIRjr4rmYaQ0XBE3I&index=58

Cul de Sac*



Ma tête est embrumée
Mon corps pollué
Les derniers événements
M’ont secouée sérieusement

Plus envie de rien
Même pas de lendemain
Plus envie de manger
Juste de pleurer

Les épreuves douloureuses
Rendent ma vie périlleuse
La moindre contrariété
Et c’est la haute marée

Mes pensées sont confuses
Tout me désabuse
Pourquoi donc se lever
Dans cette immuable réalité

La perte d’un être cher
Le combat si pervers
Le travail et son stress
Routine d’une vie qui blesse

Je suis dans un trou noir
Au fond de l’entonnoir
Les larmes sur mon visage
Sont les blessures de mon paysage

Je suis donc dans l’impasse
Cette dépression laissera des traces
De ce cul de sac, seule abandonnée
Il me faut retrouver la route ensoleillée

26.03.16 © Elea Laureen
Texte protégé

Image du Net


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En apesanteur Flottant dans cette lueur En position fœtal Musique Ornah Mental Doucement, je me délie Le mouvement me défi...

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