Volet VII
🎼 Cliquez sur la musique en bas de page avant de commencer la lecture
Au cœur d'un silence, le vague à l'âme s'épanche, comme si toute la souffrance gardée en permanence lâchait toute résistance pour une délivrance. C'est dans l'intolérance de délivrer nos sens à cette fleur d'existence comme un droit de défense, que l'intime confidence devient puissance d'essence !
Alors coulent les larmes, perles de spasmes au diaphragme qui sous le poids s'enflamme sur la trame du drame qui désarme...
Des années d'errance en totale impuissance, se faisant violence devant tant d'indifférence, comment faire encore confiance devant cette expérience ?
Alors j'ai pris la plume devant cette infortune, afin qu'elle chasse cette brume et à l'encre d'écume, j'écris toute l'amertume qui me consume, j'écris toutes ces formules d'étranges molécules, particules ridicules ... Et tout cela me stimule, depuis le crépuscule, la lune est ma tendre bulle, et sans scrupule, j'assume avec recul ce triste préambule ...
Un mot devant l'autre, jeu de maux en émaux, sanglots, jets d'encre de ce fléau et puis de mon plumeau, je dessine en solo les lambeaux méli-mélo qui dansent dans mon ciboulot, tous ces velours verbaux qui grignotent ma peau quand l'ombre est au tableau ! Quand ce cerveau parfois se brise dans l'écho mitigé des oiseaux, berceau de mon tempo, radeau de cet étau !
Alors virevolte la poésie comme une incroyable thérapie, dans une suave symphonie, elle se fait stratégie en sa délicieuse magie... Plus elle écrit, plus elle relève les défis, et dans sa fantaisie, on s'oublie ... Tendre frénésie, aimable courtoisie, tu es ma douce posologie ... La lueur où je me réfugie ! La plus belle alchimie de la vie face aux insomnies.
De cette divine écriture, j'envoie valser les brisures... Au fur et à mesure, je colmate les fissures de dorures et crève l'ombre pour l'azur, cet air pur qui rassure... Toutes fêlures gommées à l'encre de poussières d'étoile, sera enluminure d'un meilleur futur ! Cette endorphine assure !
Envolé le passé, envolée la souffrance sur le fil de l'existence des milliers d'éphémères arborent en toute transparence la résilience de ce que nous vivons, aussi courte que soit leur vie, à la lueur d'une bougie, profitons de ces moments où la douleur se fait silence ...
•★•
© Elea Laureen, 2022
Support ; Artist Lioba Brückner
°Bien des maux, bien des maux
Sont le lot des mortels éphémères,
Et dur est pour les hommes
L'apprentissage de la Nécessité.°
Euripide
https://www.youtube.com/watch?v=x7a2nN8JJf0
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos visites et vos petits messages me font toujours grand plaisir ! Je vous réponds dès que possible ... Merci à vous qui passez par ici, que les anges vous protègent, prenez soin de vous ... A très bientôt, Elea Laureen