Dans la nausée des matinées
Dans la brume nocturne
Quand la douleur importune
A n'en savoir plus respirer
∞
C'est dans l'intense silence
Que je m'enfonce et m'isole
Figée par cette camisole
Ce corps en souffrance
∞
Et loin de toute effervescence
J'en oublie cette vie
Et me console des conséquences
Qui ont créé ces anomalies
∞
Alors, je m'endors épuisée
De l'insomnie travestie
Puis, je me réveille
Vers un autre jour qui m'appelle
∞
L'esprit reposé a retrouvé l'envie
Et derrière cette maladie
Je ne vous oublie pas
J'écris sans voix
∞
Mais j'écris encore
Pour vous, je colore
Cette vie de maux
En mots indolores
∞
Ma poésie, cette endorphine
Que je devine sibylline
✿ღ✿
© Elea Laureen
Tous droits protégés
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Merci de ces mots en étau.
RépondreSupprimerMerci de les apprécier... Cette mélancolie est la couleur de ma vie !
Supprimertrès beau lou! mettre en poésie son mal, il faut savoir le faire! bravo
RépondreSupprimerMerci Od Ette, ton commentaire me touche infiniment, il n'est pas toujours facile de parler de ses douleurs et en même temps c'est presque un soulagement ! Je sais qu'à travers ces lignes beaucoup se reconnaîtront ! Bisous ma douce, prends soin de toi, la vie est si précieuse ❤❤
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