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J'ai toujours eu cette impression étrange de ne pas être de ce monde ou plutôt d'être en décalage avec ce qui m'entoure et ce qui se passe ... Mais me croirez-vous ou pas, mon histoire semble sortir tout droit d'un livre d'histoires fantastiques !
Je suis né un vendredi ! Vénus dominait ce jour. Vénus, planète de l’amour, du charme et de l’élégance, qui fait de vous une personnalité entourée d’ami.e.s et d’amant.e.s. Le beau vous attire et c’est pourquoi vous avez tendance à choisir de faire carrière dans des emplois en relation avec la décoration, la mode ou la création artistique.
Un 15 janvier exactement sous le signe du capricorne 3ème décan.
Je suis arrivé sur cette Terre en 1622 et on m'a prénommé "Jean-Baptiste Poquelin" ou plus exactement Molière, auteur et acteur de pièce de théâtre, certains d'entre-vous me connaissent par mes écrits, notamment au travers de ces incroyables textes ; "Le malade imaginaire", "Le médecin malgré lui", "Les fourberies de Scapin" dont je suis fier d'avoir laissé la trace !
Décédé le 17 février 1673, les anges après un long périple m'ont demandé de choisir ma réincarnation.
Face à toutes ces portes, le doute s'est installé, où allais-je revenir, dans quel monde et dans quelles conditions ? Jusque-là Molière avait souffert, sa vie privée était occultée par ses activités d’auteur et Armande de 20 ans plus jeune dérangeait ses ennemis affirmant qu'il avait épousé sa propre fille, ce qui est une calomnie sans fondement. Le ménage ne semble pas avoir été des plus heureux. Pour couronner le tout, il avait donné naissance à trois enfants, dont, seule, une fille, Esprit-Madeleine avait survécu à sa première année.
Mon guide m'a donc emmené devant un ensemble de portes pour mon nouveau départ vers la Terre en me disant choisi bien ta nouvelle mission, en espérant qu'elle te sera plus favorable ! J'ai donc choisi la 5ème porte à partir de la droite. Je pensais couler des jours heureux mais j'étais loin de me douter de ce qui m'attendait !
Arrivé dans une enveloppe féminine, née sous le nom de Esther, surnommée Etty, le 15 janvier 1914 (un jeudi cette fois) aux Pays-Bas, ma vie fut de courte durée ! Je fus exterminée à Auschwitz le 30 novembre 1943 à 29 ans. Moi, Etty Hillesum, pour le peu de temps qu'il m'a été confié, j'ai réussi à léguer un Journal tenu entre 1941 et 1943, ainsi que des lettres écrites à mes amis de 1942 à 1943.
Pour venir en aide à mon peuple, je m’étais engagée d’abord volontairement au camp de transit de Westerbork, avant d’y être définitivement enfermée et, enfin, obligée de prendre le train pour l’Est en compagnie de mes parents et de mon frère Mischa. Il va sans dire que cette mission d'amour avait été assez pénible !
Revenue une nouvelle fois à la source, après un brainstorming avec les différents guides et anges qui veillent sur mon essence, un nouveau voyage fut envisagé même si la mission avait été relativement bien remplie, ils considéraient que rien n'était terminé et que ma mission d'âme de lumière avait encore à faire !
Choisir une nouvelle porte et repartir pour endosser une énième enveloppe ... Mais laquelle ? Le choix devient de plus en plus difficile à force, la peur se fait sentir et le défi à relever s'appesantir ... La porte 15 me semblait logique puisque c'était ma date de naissance ...
Me voilà, plongeant dans un halo de lumière douce et apaisante, pour enfin renaître sur cette Terre. Un vendredi encore une fois ... 4h44 du matin, nous sommes le 15 janvier 1965, il a neigé si fort que j'ai bien cru que j'allais arriver dans une voiture ! Mais non, tout juste l'hôpital ...
Le 15 janvier 1965, le jour où Paul VI demande l'obéissance à l'église pour la réforme liturgique, le jour où les états unis sont prêts à reprendre leurs essais nucléaires... Il y a tant de choses à faire !
Je suis là, petite fille sensible et fragile, de par ces artefacts dus à ces nombreux voyages, et je vois, je constate toute la beauté de ce monde et au fur et à mesure que je grandis toute la froideur et la cruauté de l'homme ! Et je ne comprends pas pourquoi ?
La contestation étudiante belge lancée le 15 janvier etcommencée en mai 1966 à Louvain, avec des revendications nationalistes sera essentiellement non violente. En Belgique, on a l'habitude de dire : « Quand Paris s'enrhume, Bruxelles éternue. » Pour Mai 68, c'est raté. La Belgique a bien eu un train d'avance sur la France. (Loreline Merelle).
C'est là que j'ai décidé de quitter cette enveloppe, endormie dans un profond coma pour plusieurs semaines, je suis retournée à la source pour essayer de comprendre cette douleur qui me hante !
Que dois-je faire, pourquoi suis-je là ? Je me sens en dehors de ce monde ... Je souffre de ce que je vois !
Je resterai alors 3 semaines de l'autre côté, à la grande tristesse de mes parents si aimants, souffrant d'une maladie grave ! Entourée de cette divine union, j'apprendrai que ce qu'on attend de moi est d'ouvrir les âmes, de diffuser la lumière et de faire prendre conscience que cette lumière est notre flamme et que rien n'est perdu dans ce monde où les ombres ont pris tant d'espace ...
Que malgré mes petits moyens, je peux arriver à transmettre les messages de nos guides au travers de mes écrits qu'un simple mot peut bouleverser un cœur, qu'un simple souffle peut rendre le bonheur !
Mais qu'il y aura un long chemin à parcourir avant et qu'il sera difficile ! Alors, j'accepte la mission et je reviens dans cette enveloppe qui m'attend sous le nom de Delattre Laurence, petite fille dans une enveloppe de femme, même si l'eau rance me pèse portant toutes ces cicatrices et cette souffrance !
J'adopte ce pseudo, anagramme du même nom Elea Laureen. Tout comme Molière, on dira que je suis une malade imaginaire à cause de cette fibromyalgie ! Et pourtant, nous sommes si nombreuses à souffrir de cette maladie invisible et bien là malgré tout, il faut le dire ! Et ô combien invalidante ...
Dorénavant, ma plume est au service de mes guides et de mon âme. Car je sais que nous traversons l'univers tel un messager intemporel, j'ouvre mes ailes et je laisse vibrer cette flamme qui nous a été donnée à la source et qui grandit au fur et à mesure de nos actions bienfaisantes et gratifiantes !
Laissant s'envoler ces généreuses et éphémères pensées pour qu'elles nourrissent de béatitude le fil infini de nos vies reliées, fleurissantes d'amour, nous permettant ainsi de nous élever en conscience vers la plus belle des expériences ; la délivrance !
Plus rien n'est pareil il faut se faire une raison
Même le soleil n'a plus le même horizon
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On ne devrait pas se plaindre et apprécier nos trésors Qu'avons-nous à craindre face à ce sublime décor ? La vie, l'amour, les enfants sont nos plus beaux cadeaux Profitons-en avant que sonne le grand repos
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Rien ne sert de toujours en vouloir davantage Quand l'essentiel se trouve au cœur de nos âges Rien ne sera jamais plus important que le temps Présent dans la joie et le bonheur de l'instant
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Un champ de blé parsemé de coquelicots Le murmure d'une rivière animée du chant des oiseaux Le reflet du soleil par delà les gouttes de pluie Le rires des enfants, la féérie de la nuit
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Rien ne vaut ces trésors, qui font vibrer d'émotions Si tout cela venait hélas à disparaître Que l'ombre et le désert venaient se repaître Comment pourrions nous vivre encore ?
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Dans un univers où tout n'est que simulation Et où l'or s'est emparé de notre raison !
Entre la douleur du corps et la tristesse de l'âme Dans ce sombre décor où l'ombre s'enflamme Le vague à l'âme en ressac se brise sur la lame Et le temps en un laps se fige et se pâme
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Sur l'odyssée de ce fil d'or et d'argent Les plumes de cœur s'expriment inlassablement Traçant la synchronicité de l'aurore au cadran Posthume du souffleur qui honore tout en soupirant
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Quand les mots se posent sur les maux en osmose Libérant le fluide de l'esprit en vaporeuse flânerie Alors douceur et paix sensiblement s'imposent Au cœur et dans les méandres, coule l'art thérapie
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Plume et rimes, dans une poétique symphonie Se lient embellies alors que muse s'amuse Sous la lune, elles friment et communient En légère harmonie, elles rusent et abusent
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Jusqu'à tromper l'ennemie, la maladie De sa méditation, endorphine mélodie
Atelier d'Anne Maï Volet XXV Défi du jour ; Liste 74 Légende, obstacle, accéder, silencieuse, intemporel, parallèle, progresser, immun...
Juste quelques mots
A vous qui passez de temps en temps m'accorder un peu de temps, à vous qui me laissez quelques mots pour m'encourager, à vous qui m'êtes fidèles et venez me lire régulièrement, je tiens à vous dire "MERCI"
Vos encouragements sont la plus belle des récompenses et des motivations ! Un tout grand merci à ceux qui me suivent et me lisent régulièrement ...
C'est grâce à vous chers lecteurs que nos plumes vibrent sur la toile et que la poésie garde ses lettres de noblesse !
Bon voyage au fil de ces pages et belles découvertes...
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