Ondulant au chant des cétacés
Larmes en écume des Abruzzes
Pleure tout son saoul jusqu'à ébriété
Tant le sang et l'or noir ont taché l'azur
Quand l'onde fuligineuse meurtrit le pur
Délicat parfum vole en l'air pour l'enfer
Languissante et profonde est la complainte
De cette puissante égérie en furie élégiaque
Devant son univers paradisiaque en crainte
Cette merveilleuse nature empoisonnée
Laissés, abandonnés, trucidés ou bafoués
Quand prendront-ils leurs responsabilités
Quand ils mourront de faim ?
Dans son cri de détresse
Calypso noie son chagrin
☆
Une déferlante
☆
Sur leurs orgueils et sans pitié
Elle ouvre les hostilités !
LD © Elea Laureen
Texte protégé
DPP 8850-44919
Extrait Recueil ; Odyssée d'une fée
Photo ; Naia(ds) - Marcel Van Luit