Dans l'ombre de mes nuits
Au fil de mes rêves éveillés
Pas un écho, pas un bruit
Juste le battement feutré
De mon cœur fracassé
☮
Tic-tac flic-flac
Quelques larmes perdues
Dans ce flashback
Et ce silence qui tue
De l'absence imprévue !
☮
Tant d'âmes se sont envolées
Sans y être préparées
☮
Dommage collatéral
D'un enfer en cabale
Qui a le droit, de bien ou de mal ?
Aucun homme jamais ne parle
A la place d'un Dieu !
Blasphème
☮
Seule l'innocence aura la clé
Et un sésame pour les cœurs purs
Quand viendra l'heure d'accéder
Au nouveau monde d'azur
☮
Alors sur cette terre
Ceux qui auront osé bannir leurs frères
Connaitront la punition divine
Aux feux de Lucifer
Les pieds pendus aux champs des mines !
☮
Alea jacta est ...*
☙⚝❧
© Elea Laureen, 2024
Texte protégé
La Quintessence de la Sapience
Lilou Soleil nous dit : « Vous connaissez des expressions anciennes ?
Des rigolotes, des savoureuses, des savantes fleurant bon notre France ? N’hésitez pas, joignez-vous à nous et publiez… »
*Alea jacta est :
La décision est prise ; l'action est lancée ; advienne que pourra ; les dés sont jetés
Pourquoi alea l'est plutôt qu'à l'ouest, me direz-vous ?
Eh bien cette question, Jules César ne se l'est absolument pas posée lorsque, selon l'historien Caius Tranquillus Silentius Suetone, il a prononcé cette phrase au moment où, à la tête de son armée venant de Gaule, il a franchi le Rubicon, prêt à affronter le consul Pompée qui dirigeait Rome, alors que la loi romaine imposait pourtant à tout général de se séparer de ses troupes avant de passer cette rivière.
Ce jour-là, au début de l'an 49 avant J.C., César a joué, a pris un double risque, celui de transgresser une loi et de perdre sa guerre contre Pompée, et il a gagné puisque le consul ayant d'abord fui Rome, puis ayant perdu la bataille décisive de Pharsale, en Thessalie, César est arrivé au pouvoir peu après.
Il a pourtant dû ressentir le frisson du joueur qui jette ses dés et qui, sur un seul coup, peut tout perdre. D'où ces mots devenus célèbres[1] qui viennent du fait qu'une fois que les dés sont jetés (que l'action est lancée), il n'y a plus qu'à attendre qu'ils tombent et s'arrêtent pour constater ce que le sort aura bien voulu décider. Ils marquent aussi une décision prise irrévocablement, quelles qu'en soient les conséquences.
'Alea', en latin, signifiait "jeu de dés" ou 'dé' et, par extension, il a désigné le sort ou le hasard.
[1] Il aurait en réalité dit "anerrifthô kubos" (que soit jeté le dé !) en grec, la langue des élites romaines de l'époque.
Ma tendre LOU, nous pourrions effectivement penser... qu'advienne que pourra...
RépondreSupprimerIci bas, les dés seraient-ils jetés, nous conserv(er)ons dans notre intériorité cet élan de joie profonde et d'espérance, malgré les dures épreuves de la vie.
Je fais miens tes doux vers poétiques et si réalistes... t'entourant d'amour, douceur, protection, bienveillantes pensées, avec toute ma tendresse et mon amitié.
Corbeilles de bisous lumineux.
Coucou ma libellule mais oui bien sûr, il faut toujours garder la foi et l'espoir sinon tout est perdu ... Laissons notre cœur nous guider et la flamme de notre âme briller afin qu'elle se répande comme un arc-en-ciel, tel un appel, que les spirituels s'unissent pour vivre en paix loin du malin ... Bisous ma douce, tendres pensées, Lou
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