*Les Artefacts

Extrait recueil ; Mon vol d'hirondelle

Depuis que vous n'êtes plus là

J'ai beau tourner la tête

Tous ces moments de joie

Sont devenus trouble-fêtes

***

Tous ces regards perdus

Dans un torrent de larmes

Nos illusions déçues

En souvenirs, désarment

***

Sur le fil de la vie

Aléatoires contacts

Peu de nous, s'en soucie

Contrer les artefacts

***

Car il n'y a pas de hasard

Sur l'horloge du destin

C'est sur le nénuphar

Que brille le dessein

***

Dans l'arc-en-ciel pigmenté

Nos disparus sont de passage

Pour caresser nos cœurs blessés

En un exquis et ému butinage
***
S'il vous manque une part de vous
Sachez qu'ils ne sont jamais loin
Il suffit d'une pensée sans tabou
Pour qu'ils vous effleurent d'une main
***
Encore faut-il y croire !
Avoir l'esprit grand ouvert ...
Dans le silence, les âmes murmurent
Sachez faire le vide, écoutez sans voir
***
Car l'amour n'a pas de frontières
L'âme traverse l'univers
Rien ne finit jamais
Ici ou ailleurs, tout demeure !

~*~

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18.04.19 © Elea Laureen

Tous droits réservés 

Image du Net

Ronde de Vie

Dans un mouvement perpétuel
A fleur de peaux fusionnelles
Au temps qui inlassablement
Passe sans que l’on ne lâche
Émotionnel et intensément

***

Dans cette valse, cœurs battants

En ballet intime de vies

Entre le soleil et la pluie

Le lien fragile qui nous lie

Jamais ne rompt ni ne plie
***

Et cette ronde inonde

Nos cœurs d’un amour

Intemporel et tendre

Inscrit pour toujours

Dans les “je t’aime” de nos âmes

Et les fleurs du temps

***

Des amants

Aux étreintes fidèles
Portées d'essentiel

Ensorcelante rémanence
Quand dansent les sentiments

16.04.19 © Elea Laureen

Tous droits réservés

Ecriture automatique sur Yann Tiersen - Porz Goret

Pour Mémoire

Au fil de ton amour, en roue de secours

Ma vie en survie loin de toutes frénésies

Mon cœur en séjour se couvre de velours

☆

L'envie de cette ambroisie pour que j'oublie

Au détour des discours, avec humour

La nostalgie quand l'insomnie scintille

☆

Cette rêverie que mon âme passionnelle

Chante à la pluie, cette infime mélodie

Qui dessine ces rimes confidentielles

☆

Quand la nuit s'obscurcit, la prophétie luit
Corps et âmes, les poètes s'enflamment
Et la magie des poésies prend éclaircie
☆
Dans le feu des plumes d'anges
Le parfum de l'encre est pure raffinerie
Brillent les louanges que rien ne dérange
☆
Ces douces pensées dispersées
A la rose des vents qui s’épand doucement
L'empathie se relie à la volée stimulée
☆
Quand les vers se blessent de détresse
La faiblesse devient finesse
Que la tendresse jamais ne cesse
☆
Car l'art ne sera nullement illusoire
La poétesse de ses larmes caresse
A l'encre noire, elle signe "Pour mémoire"

♡☆♡

© Elea Laureen, 2019
Tous droits réservés

Illustration ; willyspencil Harri Willy