vendredi 23 juin 2017

A s'y perdre ...



Il existe tant de voix
Tant d'écoute en déroute
Et des routes qui sans doute
Sont des choix laissés parfois
Au hasard des voies
Transitées mille fois
Cette incroyable mélopée
Telle une autoroute encombrée
Par nos innombrables pensées
Évitant la mêlée qui peut se former
Et s'atrophier en matière dense
Jusqu'à exploser à contre sens
Le sang des innocents
Rupture d'anévrisme
Multiples séismes
Circulant à toute vitesse
Atomes et neurones encaissent
Perturbations ou vieillesse
Douleurs, névralgies
Fatigue subies
La surchauffe inévitable
Dans un système incontrôlable
Époustouflante merveille
Il est l'influx, la connexion
Autour de lui tout s'éveille
Il est le sens et l'essence
L'effervescence de la connaissance
A maturité, il y a fusion
Tant que la matrice fonctionne
Il se perfectionne
Mais un seul élément
Qui ne consent
Peut autodétruire ce précieux
Cadeau de Dieu
Et c'est tout le corps qui subit
Car il est la clé, le guide,
Cette lueur qui nous nourrit
En synapses infinis
Est l'induction
La perfection ...


© Elea Laureen 23.06.17



Glassbrain Flythrough 2015

mercredi 21 juin 2017

Vague à l'Âme

Au creux de mon âme
Houle en vagues
Des effluves de pensées
En écumes suggérées

A la douleur ressentie
Brise lame, je me replie
Intérieurement, j'inspire
Quelques notes de soupirs

Puis enfin nageant
Azuré plongeant
Sous cette douceur lumineuse
Je reste songeuse

Comme une mise en bouche
Les mots ont ce goût délicieux
D'embruns et de sable fin
Qui m'emportent au loin

A peine posés sur la page blanche
Ils nous touchent puis s'envolent
Légers, portés par le vent
En notes de musique créole

© Elea Laureen 21.06.17


Image du Net

mardi 20 juin 2017

Le Cri



Non loin du rivage
Dans cet orangé sillage
Une atmosphère pesante
Semble perturber l'ambiance

Un cri, un son, une odeur
Sont l'origine de cette douleur
La noirceur a pris possession de l'endroit
Ce soir, sur cette côte, il y est fait froid !

Les yeux perdus vers l'horizon
Il laisse aller sa folie sans raison
Qui de lui a pris possession
Son âme pleure son oraison

Pourquoi cette torpeur
D'où vient cette horreur
N'y a t'il pas de solution
Sauver son âme en fusion ?

Il n'est jamais trop tard
Pour retrouver ses esprits
C'était un vrai cauchemar
Mais la vie est ainsi

Il faut souvent combattre
Ses démons et maladies
Mais au final ça nous grandit
Même si la lutte est hard
Le cri soulage et c'est reparti !

© Elea Laureen 24/04/17





Tableau ; Le Cri, de Edvard Munch (1823)


Challenge poésie sur photo - club Âmes de poètes

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