Mais pourquoi ?
Je suis assise,
Sans idée précise.
C’est le vide total,
L’envie de rien du tout,
L’envie de pleurer surtout,
C’est le cahot fatal !
Je me sens si seule,
Totalement abandonnée,
Éperdument désespérée,
Je suis au seuil.
Mon ange montre toi !
Il faut que tu m’aides,
Avant que tout parte en éclat,
Tu es mon seul remède.
Je n’en peux plus de ces douleurs,
De ces nuits sans sommeil,
Ma tête n’est plus pareille,
J’ai l’impression d’être ailleurs.
Et cette souffrance qui s’ajoute,
Quand un ami me laisse sur la route,
Comment gérer cet état ?
Moi qui suis déjà à plat.
Alors je ferme lentement les yeux,
J’implore mon ange de mes louanges,
Viendra t’il sans que je ne le dérange ?
Me donner son aide, cet être merveilleux.
Puis j’aperçois un halo de lumière,
Qui doucement s’approche de ma matière,
Elle est si frêle, si délicate, si bleu pâle,
On dirait un elfe fantastique tout en cristal...
Plantureuse, elle flotte toute en légèreté,
Fabuleuse, mes yeux ne quittent pas sa beauté,
Cette entité spirituelle captive mon esprit,
De son faisceau de lumière bleuté, elle me sourit.
C’est alors que dans l’oreille, elle me soupira,
Un message de soutien qui me boosta,
Elle avait toujours été près de moi,
Et connaissait déjà le pourquoi !
Yéialel m’annonça que je ne devais pas pleurer,
Que tout allait finir par s’arranger,
Qu’elle était près de moi pour y veiller,
Et que rien de mauvais ne pouvait m’arriver !
Elle continua en disant qu’il fallait positiver,
Et m’a dit que je n’étais pas une personne ordinaire,
D’une grande bonté, d’une incroyable sensibilité au contraire,
Entourée, aimée et appréciée pour ma douce générosité.
Yéialel a aussi affirmé que j’étais une bonne élève,
Qui donne d’elle-même sans rien attendre en retour,
Quelqu’un qui peut contribuer à faire des rêves,
Des autres une belle réalité, et ça c’est de l’amour!
Elle m’a donc demandé de me calmer et de prendre le temps,
Elle-même est douée pour gérer les peurs et les angoisses,
Alors, je peux me reposer sur elle, quoique qu’elle fasse,
Elle a le sens des responsabilités et des valeurs, c’est réconfortant…
Après m’avoir fait ces confidences,
Je me sens confuse et troublée,
Mais déjà moins triste et perturbée,
Car je sais qu’elle veille sur mon essence.
Élégamment, elle s’en est retournée,
Dans une pirouette, comme un feu follet,
Elle a disparu laissant une petite paillette bleu,
Empreinte de son passage à mes yeux.
15.06.2016 © Elea Laureen
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